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Conclusion



32. Le récit de l’accoutumance n’est guère soutenu par la littérature scientifique tant il n’est pas en mesure de rendre compte de la réalité (transactionnelle) vécue par une victime présentant un handicap, quel qu’il soit : incapacité personnelle, ménagère ou profesionnelle.

33. Le dommage moral, défini comme étant le ressenti d’une victime confrontée au peu de compatibilité de son handicap avec l’environnement dans lequel il évolue, est en permanence alimenté par les résultats des transactions de cette personne avec le monde extérieur.

34. La permanence en dommage corporel se définit comme étant ce qui est appelé à ne pas disparaître. L’évolution de nos sociétés en crise nous permet de considérer que ces victimes devront constamment et en permanence transiger (le plus souvent simplement pour vivre).




Isabelle LUTTE
Avocat - Thelius




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